Mon dernier combat de l’année

L’année civile n’est certes pas terminée. Mais j’ai d’ores et déjà rempli mes objectifs. Surtout, je ressors de cette saison avec des certitudes et le sentiment d’avoir avancé dans mes projets. C’est maintenant un nouveau chapitre qui va s’ouvrir. Mais avant de me projeter, il me reste un dernier combat à mener : stopper rapidement le retour de ce maudit syndrome de l’essuie glace.

Il s’en est fallu de peu que je rate mes objectifs de l’année. Pour 6 minutes dans une course d’orientation. Pour un seuil de tolérance à la douleur que je ne pensais pas pouvoir repousser aussi loin. Et au final c’est vraiment le mental qui a fait la différence. Sans quoi, mon état d’esprit serait sûrement tout autre aujourd’hui.

Désormais, je sais pourquoi j’ai entrepris tout ça. Pourquoi je me suis remis en question presque chaque jour cette année. Pourquoi j’ai lutté pendant plus de 6h face à la douleur. Plus qu’une passion brûlante pour le trail et la montagne, j’ai eu besoin de me prouver que j’étais capable de le faire. Et d’oser pour ne rien regretter quoi qu’il se passe. Au fond de moi, je pense que je suis capable de faire des grandes choses. Mais je dois me bousculer pour y arriver et ne pas retomber trop vite dans la facilité et le confort.

Vous vous en doutez bien si vous me lisez depuis quelques mois. Je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin. Cette année était très importante mais la suite l’est tout autant. Mais, avant de me projeter, je dois mener mon dernier combat de l’année, pas le plus facile. Me remettre doucement en forme en vue de la saison prochaine tout en éradiquant ce maudit syndrome de l’essuie-glace qui m’a rattrapé lors du trail des templiers.

dernier combat 2016

La bonne nouvelle c’est que je l’ai tout de suite repéré le vilain. Et j’ai immédiatement sorti l’artillerie lourde : argile verte, anti-inflammatoires, glaçage biquotidien, séances de kiné, étirements, rouleau auto-massant, consultation d’un ostéopathe puis podologue…et repos total un peu plus de 10 jours.

J’ai sûrement fait l’erreur de baisser ma garde en faisant peu les exercices de prévention ces derniers mois. Mais j’ai quand même été très vigilant sur les périodes de récupération, l’alimentation, les étirements,… J’en ai peut-être beaucoup fait cette année. Mais j’ai quand même quelques années de pratique, un passé sportif et j’en vois qui peuvent enchaîner les courses sans soucis alors pourquoi pas moi?

Le fondement de tout, je pense, c’est que j’ai quelques défauts physiques ! D’ailleurs mon ostéopathe me l’a fait constater à travers l’analyse de ma posture en statique : je suis penché en avant vers la gauche ! Comme si mes jambes arquées ne suffisaient pas…Mon podologue me l’a confirmé et a ajusté mes semelles orthopédiques.

Je ne suis pas résigné face à cette blessure qui me touche pour la troisième fois en 6 ans (2ème fois à gauche et une fois à droite). Je suis même en bonne voie: je n’ai pas réenclenché la douleur après plusieurs tests progressifs de 45 minutes maximum en portant la genouillère ZAMST. J’ai espoir de guérir vite si ce n’est pas déjà le cas. Mais je n’ai pas envie de crier victoire trop tôt face à cette blessure très sournoise.

Je veux désormais trouver des solutions préventives radicales pour éviter de ralentir ma progression. Porter la genouillère à chaque genou lors de grosses sorties et gros trails est une première piste. Je réfléchis aussi à passer progressivement au minimalisme même si rien ne garantit que ça aura un effet direct. Mais si je veux continuer à vivre mes rêves alors il faut tout donner pour trouver une solution sur le long terme.

Sinon, la menace de cette blessure planera toujours sur moi dans mes challenges sportifs les plus fous.

10 commentaires à propos de “Mon dernier combat de l’année”

  1. Bonjour Jérôme ,qu’elle année pour toi et malgré les difficultés tu a fais face et continué a avancé .soigne toi pour pouvoir repartir encore plus fort..
    Habitant la même région que toi je recherche un bon podologue pour mes soucis de genoux ,si tu as un nom je suis preneur .
    Te suivre sur les réseaux sociaux est un réel plaisir .
    Cordialement

    • Bonjour Hervé. Merci pour ton message très sympa.
      Oui c’est une belle année je crois que j’ai tout donné là 🙂
      Cool on est du même coin.
      Je vais t’envoyer le nom de mon podologue (et autres médecins au cas où) par message privé.
      Tu veux te remettre d’aplomb pour le trail ou du sport de montagne?
      @ très vite,

  2. Bonsoir. Je suis de Grenoble et J ai ce foutu syndrome. Peux tu me donner les coordonnées des différents spécialistes que tu as vu s’il te plaît. J arrive pas à m en sortir. Je commençais à penser que je pourrai jamais m en sortir mais ton récit me redonne espoir.

    • Bonjour. Je suis passé par là et je vois tout à fait ce que tu ressens. Je t’envoie tout ça par email. Tu vas t’en sortir, il ne faut pas hésiter à consulter plusieurs avis médical si tu n’en sors pas!

      • Bonjour,
        Je suis de Grenoble aussi et je rencontre le même problème, j’attaque tout juste le Trail, je suis allée peut-être trop vite en intensité d’entrainement et de dénivelé… mais je n’ai pas eu de douleur, de signaux pour m’avertir, c’est venu d’un seul coup après 3 mois d’entrainement :-(…
        Je suis à la recherche de spécialiste sur Grenoble, podologue et ostéopathe, pouvez-vous m’en conseiller ?

  3. Bonjour,

    Je connais le même problème depuis mars 2017. Après une période d’entraînement trail intensive , j’ai eu les premiers signes de la tendinite du facia lata. J’ai arrêté la course pendant deux mois, je pratiquais d’autres sports .. avec beaucoup de frustration.
    J’ai repris mes entraînements en septembre et la douleur est revenue.. kinésithérapeute trois fois par semaine, semelles .. et vérifications de mes dents!! Un très bon médecin du sport a identifié un défaut de tonus des muscles rattachés au bassin , générant une trop grande ouverture de mon bassin et donc un étirement trop long de mon facia lata.. c’est une nouvelle piste prise en charge par mon kinésithérapeute.. j’espère pouvoir guérir vite.

    Bonne guérison à tous ceux qui connaissent cette douleur persistante !!

    • C’est vrai que j’ai lu que des muscles stabilisateurs de la hanche faibles peuvent aussi être une source du souci. Un peu de renforcement peut donc faire du bien.

      Bon courage! J’ai fini par m’en sortir même si je rechute parfois. ça ralentit mon avancée vers mes rêves mais ça ne les arrêtera pas!

  4. Bonjour, merci pour ce poste qui redonne effectivement confiance. J’ai aussi une genu varum et j’ai moi aussi cette pathologie depuis des années et je n’arrive pas à m’en sortir non plus. J’habite à Grenoble.b Peux tu stp me communiquer le coordonnées des praticiens que tu as consulté pour sortir te sortir de cette pathologie ?
    Merci

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