En route pour la Saintélyon 2017

J’ai finalement craqué ! Après le trail du Buis, j’ai dû me résoudre à lever le pied suite à ma chute qui a laissé quelques séquelles. Je pensais terminer ma saison en roue libre. Mais finalement je me retrouve à préparer la mythique SaintéLyon (72 km et 1730 de D+) en moins de 4 semaines ! Je vous raconte comment j’en suis arrivé là.

Des petits bobos à soigner

Suite au trail du Buis où j’ai donc chuté sévèrement, j’ai vite ressenti des douleurs handicapantes au niveau des muscles près du tibia dès le premier footing de reprise. Ces douleurs me réveillaient la nuit ! Je me suis résolu à couper la course à pied une dizaine de jour et à enfiler le maillot de bain pour faire travailler un minimum le système cardiovasculaire.

Et puis, après un tour chez l’ostéo et le kiné, les douleurs au tiba ont fini par se résorber. Il subsiste juste une petite gêne au niveau du genou. Je pense que c’est lié à une contracture derrière le genou et je vais faire le nécessaire pour détendre cette zone.

Le besoin de trouver un nouvel objectif

La saison « grise » débute et j’avais besoin de me trouver un nouvel objectif en fin d’année pour ne pas déprimer. Et puis ce serait dommage de ne pas profiter du foncier réalisé cette année pour prépare l’Ultra Trail du Vercors. Alors je me suis dit que c’était l’occasion de me frotter à la SaintéLyon. Mon collègue Romain, qui a également fait l’Ultra Trail du Vercors, a aussi contribué à me convaincre de le faire comme lui… bon il s’est blessé entre-temps donc à voir s’il m’accompagnera !

Une expérience à vivre

La décision n’a quand même pas été simple. J’ai longtemps hésité car il y a beaucoup beaucoup de monde sur cette course et ce n’est pas vraiment un trail : peu de dénivelé et surtout beaucoup de bitume pour un trail.

Et puis je me suis dit que c’était quand même une belle expérience à vivre. Et surtout l’occasion de progresser mentalement. La course se déroule en effet de nuit avec un départ à minuit. C’est donc l’occasion de travailler la course de nuit, de voir comment je réagis contre le manque de sommeil en vue de « gros » ultras et de me frotter à des conditions sûrement rudes à l’approche de l’hiver.

En route pour la Saintélyon

C’est donc loin d’être un défi facile malgré mon expérience sur les Templiers et l’Ultra Trail du Vercors.

Une préparation expresse

J’ai vraiment démarré ma préparation le 4 novembre. J’ai très peu de temps et il est donc parfaitement inutile de vouloir trop en faire. Je vais donc devoir miser sur mes acquis et travailler essentiellement 2 points : la course de nuit et des sorties longues roulantes avec un peu bitume pour réhabituer mon corps à cette surface.

Pour le reste, le choix de l’équipement, et notamment des chaussures, va être prépondérant pour la gestion de la course. Si le temps est « apocalyptique » (fortes chutes de neige et boue), je miserai sur mes Peregrine 7. S’il y a du verglas, il faudra peut-être investir dans les chaînes Yaktrax Sinon, au cas où les conditions sont correctes, j’ai investi sur des routières avec de l’accroche : les Saucony Ride 10. Ce sera en effet appréciable d’avoir une chaussure dynamique, plus légère et un peu plus amortissante pour les parties en bitume surtout sur la fin.

Pour celles et ceux qui sont intéressés pour préparer la Saintélyon, Franck du blog objectiftrail.com a réalisé un bon guide sur le sujet.

Vivement le 2 décembre!

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