Plus de deux ans se sont écoulés depuis l’Échappée Belle. Deux longues années où le trail est devenu secondaire, mais néanmoins essentiel pour garder le moral. J’ai eu le plaisir de remettre enfin un dossard en juin. Mais je n’ai ensuite plus eu vraiment envie ni l’occasion de réitérer l’expérience cet été. Et puis le déclic a eu lieu. Je vous raconte tout dans ce nouvel article.
J’ai ouvert les yeux. Je n’ai désormais ni le volume d’entraînement ni le mental pour me lancer sur un ultra. Mon échec sur la Pano-Vercors l’an dernier l’atteste. Je ne l’attribue plus aujourd’hui uniquement à un jour sans.
Préparer un ultra trail est chronophage et prend énormément d’énergie. Ce n’est plus vraiment compatible avec mon emploi du temps, notamment la nécessité de passer du temps en famille durant cette période de crise sanitaire.
Bien sûr, cela reste une aventure hors du commun et inoubliable que j’ai envie de revivre. Mais j’ai décidé de patienter sagement avant d’y revenir avec une autre approche.
J’ai profité de cet été et de mon job saisonnier d’accompagnateur en montagne pour faire un grand nombre de sorties trail. J’ai aussi pris du temps pour moi afin d’explorer des itinéraires inconnus et sauvages. Sans penser à préparer une course. Et j’ai beaucoup aimé.
Le Glandass Trail pour repartir de l’avant
L’envie de remettre un dossard et de se reprendre au jeu de la compétition est revenue début septembre. Tout est parti du Glandass trail sur les terres du Diois que je connais bien.
Après quelques hésitations, je décide de m’inscrire une semaine avant la course sur le format 38 km et 2200 d+. J’aborde cette course sans préparation spécifique mais avec tout de même un beau volume réalisé cet été.
Malgré un départ prudent, j’atteins mes limites dans une montée raide à une dizaine de kilomètres de l’arrivée. Malgré ce trou d’air, je termine satisfait en 5h15 19ème/41. Cela m’a rappelé avec humilité que ce n’est pas parce qu’on a l’expérience de l’ultra que la souffrance n’est pas possible sur ce type de format !
Cette course a servi de déclic et m’a donné envie de retrouver le niveau pour multiplier les courses de ce type de format (moins de 50 km) en prenant un maximum de plaisir.
Le retour sur des formats courts
Quelques semaines après le Glandass Trail, je me présente au départ de la Wider Classic Race près de chez moi à Grenoble. J’ai désormais renoué avec un entraînement un peu plus structuré avec notamment de la vitesse.
Les conditions sont dantesques avec un départ qui se fait sous les éclairs et de belles averses ! Je suis obligé de faire certaines portions à 4 pattes dans la boue (!) car c’est bien trop glissant. Je frôle à plusieurs fois la chute dans certains virages de la descente.
Mais les sensations sont bonnes comme l’atteste le résultat. Je mets 1h50 pour venir à bout des 17 km et 1100 d+ avec une 15ème place à la clé.
Quelques semaines plus tard, j’embraye sur un format encore plus court : le cross des châtaignes avec 14km et 500d+. Je tente le départ rapide et je tiens le coup sur le parcours en montagnes russes qui convient bien à mon profil. Je termine 15ème/217 en 1h10.
La suite reste à écrire
Fort de ce retour en forme, je me suis inscrit à un beau petit trail en Chartreuse le 14 novembre : le trail des petites roches. Le format est identique au Glandass Trail (35 km 2200 d+) mais le profil est un peu différent. L’occasion de valider le retour en forme de ces deux derniers mois et d’en profiter un maximum car on ne sait pas de quoi demain est fait.
Et vous, avez-vous repris goût aux courses ?
De belles courses exécutées et en perspective, régale toi bien et peut être la pastourelle ou UTPMA en 2022 . Bises enneigées du Cantal
Merci Anaïs, ça doit être sympa les paysages hivernaux du Cantal !
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