Coup de chaud lors du trail des passerelles

Une défaillance ou un coup de chaud lors d’un trail, ça peut faire du dégât! Je vous raconte dans cet article la première fois où j’ai failli abandonner une course: le magnifique trail des passerelles de Monteynard.

Après mon premier trail court, je marque une courte pause d’une semaine et puis je reprends rapidement le chemin de l’entraînement car je suis vite en manque!
J’accentue notamment les sorties longues où je prends un maximum de plaisir à découvrir de nouveaux parcours et de nouveaux paysages. D’autant plus que c’est le printemps et qu’il fait beau!
Finalement, je me retrouve rapidement un objectif qui me paraît raisonnable: le trail des passerelles de Monteynard mi-juillet 2013 qui a le même profil que mon précédent trail, à savoir 29 kilomètres et environ 1500 mètres de dénivelé positif.

Manque de fraîcheur physique

Lors de ma préparation, je vais commettre quelques erreurs. Premièrement,  je reprends les même ingrédients que pour ma préparation à un trail court mais j’abuse donc des efforts longs en endurance. Deuxièmement, je réalise une longue sortie vélo (55 kilomètres et 1600 m de dénivelé positif ) à une semaine de la course. J’arrive le jour de la course, certes bien entraîné, mais sûrement trop: je ne suis pas frais physiquement.

trail des passerelles

Nous sommes donc le jour J. Le parcours est magnifique mais il fait rapidement chaud, très chaud car nous sommes en plein mois de juillet. Je prends un départ assez rapide et la première moitié de la course se passe très bien. Et puis je commence à coincer dans une longue montée: beaucoup de monde me double. Je suis sûrement parti trop vite mais ce n’est pas ma seule erreur. Je me rends compte rapidement d’une autre : je n’ai pas prévu de quoi me protéger la tête et ça tombe mal car je commence à vraiment avoir très chaud. Je bois très souvent ce qui me pèse sur le ventre.

Au bord de la rupture

C’est de plus en plus dur avec la fin du parcours qui alterne montée et descente. J’arrive au dernier ravitaillement exténué. Je m’arrête 3 minutes. Pour la première fois, l’idée d’abandonner une course effleure mon esprit. Finalement, je repars mais j’alterne marche et course sur terrain plat:  je n’arrive plus à tenir la course même à allure faible.
Je finis la course en titubant comme aime à me le rappeler ma femme qui est venue m’attendre à l’arrivée. Le classement est malgré tout correct: 110ème sur 298.
Ce qui est dingue, c’est que je garde malgré tout un très bon souvenir de cette course qui m’a beaucoup appris: je dois être un peu atteint!

Et vous avez-vous déjà songer à abandonner une course? Ou avez-vous dû vous y résigner ?

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