Echappée belle 2019 : au bout du rêve

Inoubliable ! L’Echappée Belle mérite sa réputation et a tenu toutes ces promesses. Des paysages somptueux, des doutes, du désespoir, de l’euphorie, des moments de partage,… que d’émotions vécues durant 42 heures et 37 minutes très exactement.

Je propose de partager le compte-rendu de mon aventure de 149 km et 11 200 d+ avec vous. J’espère que vous avez le temps parce qu’il y en a des choses à raconter !

Je me réveille tranquillement à 4h du matin ce vendredi 23 août. La nuit a bien sûr été hachée mais je n’ai pas fait de rêve bizarre, genre je rate le départ ou j’oublie un équipement important. Mais ça ne va pas m’empêcher d’oublier mes sandwichs dans le frigo ! Ça valait le coup de les préparer soigneusement la veille…

Cela fait pourtant quelques jours que je me prends un peu la tête avec mon sac pour ne rien oublier : nourriture, crème, vêtements,… ça change d’un trail de quelques heures ça va être une aventure au long cours !

J’ai pris soin de strapper mes chevilles la veille et ça me sera très utile vu ce qui m’attend !

Mais je suis globalement assez décontracté. Sans tomber dans l’excès de confiance, je ne pense pas à la difficulté de la course. Je vais prendre les choses comme elles viennent.

Je pars en voiture avec Massimo, un ami du Taillefer Trail Team et un de ses amis. A l’arrivée à Vizille, je manque d’oublier mon sac pour la base de vie (située à mi-course) dans la voiture !

Et j’arrive sur la ligne de départ à peine 10 minutes avant le départ qui a lieu à 6h. Il est temps de se mettre dedans !

Un départ prudent

Le maître mot de ce départ va être « gestion, gestion, gestion » comme le répète le directeur de la course avant le départ.

Le départ est assez roulant et il faut donc se retenir. Pourtant, je trouve que ça part plutôt vite sur les quelques centaines de mètres de route. Mais peu importe, le sentier s’élève rapidement en forêt sur une piste relativement large.

Je me calque sur le rythme de ceux devant moi pour faire la montée. Je cherche rarement à doubler et je tente d’optimiser mes pas pour passer le temps.

Ce début de course est forcément un peu monotone. Mais nous arrivons vite au col de la Madeleine où la vue est bien dégagée. Le jour s’est levé et les premiers supporters sont présents.

Une portion roulante nous emmène rapidement au premier ravitaillement de l’Arselle. Pour ce début en douceur, j’ai mis 2h45 pour parcourir 17km et 1500 d+. Je suis 179ème


Déjà dans le vif du sujet

Sans être trop technique, le parcours devient montagneux. Les paysages sont déjà somptueux et verdoyants. Nous passons près du lac Achard et des lacs Roberts. La météo est belle, c’est grandiose !

lacs robert

Mais il faut rester concentré car je peux facilement laisser une cheville dans certaines portions descendantes.

L’arrivée au refuge de la Pra est superbe. Les voyants sont au vert.

J’ai mis près de 5h pour parcourir 27 km et 2400 d+. Je suis 144ème. Je prends le temps de bien me ravitailler car la suite va être dure, très dure.

Une belle montée à la croix de Belledonne

Je suis très excité à l’idée de profiter du très beau point culminant de cette Echappée Belle : la croix de Belledonne (2926 mètres). Je démarre la longue montée prudemment. J’admire le passage près des lacs du petit Doménon et du grand Doménon.

lac doménon

La suite de l’ascension va donner le ton de l’après-midi : c’est minéral avec du caillou à perte de vue. Mais je trouve ça tellement beau ! J’ai un bon rythme mais je sens une migraine qui m’accompagne depuis quelques temps. Et des petites gênes apparaissent au ventre. Est-ce l’altitude ? Est-ce l’alimentation ou la chaleur ?

croix de belledonne

Après être arrivé à la croix de Belledonne, il faut maintenant mettre le cap sur le refuge Jean Collet pour le prochain ravitaillement.

Mais la descente n’est pas une partie de plaisir : on n’avance pas dans tous ces cailloux ! Je manque de me tordre la cheville droite plusieurs fois (merci le strap !) mais j’arrive entier et un peu émoussé (déjà !) au refuge Jean Collet.

Pourtant je n’ai fait que 38,4 km et 3 300 d+. Après 7h50 de course, je suis 135ème mais la chute va s’amorcer.

Premier coup de bambou

Je ne me sens pas au top à Jean Collet. Je pense que je fais l’erreur de trop m’hydrater (soupe, …). Mais surtout, je pense que j’ai vraiment souffert de l’altitude à ce moment-là.

Plutôt que de m’arrêter trop longtemps, je fais le choix de redémarrer tout doucement. Et elle va être longue l’ascension jusqu’au col de la Mine de fer ! La migraine est toujours là et j’ai une envie tenace de dormir.

Je regarde souvent mes pieds. Je lève quand même les yeux. Le plaisir est moins là mais je trouve quand même de la beauté devant ce paysage toujours aussi minéral ! C’est sauvage et j’aime ça.

Mais je perds un peu en lucidité après le col et manque plusieurs fois de me tromper de chemin ! Heureusement que d’autres coureurs sont là pour me reprendre. Je décide de les laisser passer devant pour me reconcentrer.

Ça finit par aller un peu mieux mais la traversée puis la descente jusqu’au Habert d’Aiguebelle sont terriblement usantes. C’est fatigant de naviguer dans tous ces pierriers. En plus, je me refais des frayeurs à la cheville.

J’arrive bien entamé  au Habert d’Aiguebelle. J’en suis à 11h de course, j’ai fait 47,2 km et 4 000 d+. Je suis 147ème après ce passage à vide. Je me rends compte que je n’ai pas pris beaucoup de plaisir sur ces dernières heures. Le mal de crâne me gêne toujours et les douleurs d’estomac deviennent préoccupantes.

Au bord de l’abandon

Je m’arrête de longues minutes au ravitaillement. J’ai beaucoup de mal à m’hydrater et à m’alimenter. L’envie de vomir apparaît peu à peu. Il faut vraiment que ça passe.

Je vais donc prendre un risque calculé : ne presque plus rien manger et boire pendant un très long moment. Cela permettra à mon estomac de souffler un peu et de digérer l’excès de liquide.

Pour la première fois, je me dis que la course peut s’arrêter au Pleynet. Comment pourrais-je continuer dans ces conditions si ça ne passe pas ? Mais le Pleynet on n’y est pas encore, loin de là ! Je suis au fond du trou, le scenario de l’abandon fait son chemin, je n’y suis plus. Je me dis que je vais dépasser mon record de temps de course (plus de 14h), c’est déjà bien.

Je vais souffrir dans la montée du col de l’Aigleton et surtout à la fin de la montée au col de la Vache. Elle se fait dans des gros blocs de pierre et je suis obligé de faire des pauses pour avancer.

Mais j’ai quand même droit à un divertissement lors de ma dernière pause avant d’arriver au col.

Une fois au col, je vois que c’est un médecin qui a été héliporté pour soigner une déshydratation.

Un petit regain de moral

La descente est terrible ! Mais je ne me presse pas. Le moral revient un peu, je lâche totalement prise sur la situation. Massimo me rejoint au col et ça me booste un peu.

Puis je prends le temps de discuter avec d’autres personnes. Je me rends compte que j’étais un peu dans ma bulle depuis le début, que je n’ai pas parlé à grand monde !

C’est dur à expliquer mais ce passage de la course va être un tournant psychologique pour le reste de la course. A partir de là, je ne douterai plus qu’une seule fois (au Pleynet) de ma capacité à être finisher.

La traversée des lacs des 7 laux est magnifique avec le coucher de soleil. Je suis enfin dans l’instant. En plus, je me sais attendu par ma famille au Pleynet, j’ai hâte de les voir. Cette portion, plutôt roulante, va toutefois être longue. L’estomac me fait toujours souffrir. Je tente mon joker : le gel énergétique coup de fouet.

Et ça marche, je suis prêt à relancer la machine ! Mon fils de 5 ans m’attend au Pleynet, il est temps d’accélérer pour qu’il ne se couche pas trop tard !

Pleyet avec Nicolas

J’arrive enfin au Pleynet vers 22 h. Qu’elle fut terrible cette première partie, l’Echappée Belle mérite sa réputation !

On en est à 15h50 de course. J’ai parcouru 64 km et 5 200 d+ et je suis en 169ème position.

Une longue pause salvatrice

Ma famille est là pour m’accueillir. Le moral est revenu. Mais le plat de pâtes ne passe pas. A ce moment-là, je me pose à nouveau la question de l’abandon mais ce sera la dernière fois.

Je décide de me donner le temps pour que ça revienne : pas question de repartir tant que je ne me suis pas alimenté correctement.

Je m’allonge pendant une trentaine de minutes et je dors une dizaine de minutes. Au réveil je suis fermement décidé à relancer la machine. Je change de vêtements, je prépare mon sac pour la suite et je me dirige vers le ravitaillement.

Et le miracle se produit : j’arrive à manger convenablement. Je suis bien aidé par mes parents qui feront mon assistance sur les ravitaillements tout au long de cette deuxième partie de course.

Pleynet avec maman

La pause aura duré un peu plus de 2h ! J’ai encore 4h de marge sur les barrières horaires. Mais c’est la seule et dernière fois que je m’en préoccuperai. Je repars du Pleynet à 0h15 gonflé à bloc !


La résurrection

Je me sens surmotivé et même euphorique à mon départ du Pleynet. J’ai finalement la chance de faire une portion assez peu technique de nuit. Je rattrape de nombreux coureurs.

Certains sont en grande difficulté. Un fait demi-tour dès le début de la prochaine montée et m’explique le regard vide qu’il abandonne. D’autres sont allongés au bord du chemin, un ou deux vomissent. La première partie de course a fait mal, très mal !

J’adore cette ambiance nocturne qui me tient en éveil. Je prends le temps de regarder autour de moi et d’écouter le bruit de la cascade de Pissou. Mes sens sont enfin en éveil après avoir été comme anesthésiés par mes difficultés de l’après-midi.

La longue montée se passe bien et je prends le temps de faire une pause thé à un chalet. Sympa cette ambiance boîte de nuit !

C’est parti pour la descente sur Gleyzin. J’ai envie d’envoyer mais je me retiens car la route est encore longue. Je rattrape du monde et j’arrive à 4h15 au ravitaillement de Gleyzin.

J’en suis à 22h15 de course après avoir parcouru 81 km et 6 350 d+. Je suis en 190ème position (suite à ma longue pause au Pleynet).

Des bonnes sensations

Je me régale d’une purée de fruit maison ! Malgré de très légères gênes au ventre, tout va désormais très bien. J’hésite à faire une mini-sieste puis je décide de m’assoir et de fermer les yeux 5 minutes sur une chaise.

Pause à Gleyzin

Cela me suffit et je suis prêt à attaquer un gros morceau : la longue montée au col de Morétan qui fait près de 1 500 d+ ! Mais je connais cette portion dont j’ai fait la reconnaissance. Et je dois vous dire que ça aide au niveau du moral. Je suis donc préparé mentalement à près de 3 h de montée !

Tout va bien se passer. Je profite une nouvelle fois d’une pause thé au refuge des Oulles en présence des bénévoles toujours aussi sympa.

On retrouve les cailloux et les pierriers pour la fin de la montée qui se fait avec le lever du soleil. J’en profite pour faire une petite pause pour admirer le paysage avant de rejoindre le col où les bénévoles se font entendre !

Col de Morétan

Cela fait déjà 25h30 de course avec 87 km et 7 750 d+. Signe de mon regain de forme je suis désormais 162ème.

La route est quand même encore longue jusqu’à Super Collet. Tout d’abord, il faut affronter un début de descente ultra technique. Les mains courantes sont là pour nous aider à descendre sur la neige et le long d’une moraine très raide.

La suite n’est pas évidente non plus. Il faut trouver son chemin au milieu des pierriers près des lacs Moretan. Mais que c’est magnifique !

Nous rejoignons un joli vallon nous menant au ravitaillement de Périoule. Je mange des pommes de terre, quelle belle trouvaille ! Allez, je ne traîne pas il est temps de mettre le cap sur Super Collet.

La montée suivante est raide et monotone. Je m’accroche pour garder le rythme jusqu’à Super Collet. Ça y est, j’y suis et j’aperçois mes parents pour m’accueillir.

Super collet avec papa

Nous en sommes à 29h03 de course, j’ai parcouru 100,6 km et 8 400 d+. Je suis 140ème et ça commence à sentir bon !

Gare à la chaleur

Il commence à faire chaud ! Je vais donc être vigilant pour ne pas refaire les mêmes erreurs que la veille. Durant cette partie, nous sommes rejoints par les coureurs du 57 km. Je croise certaines connaissances ! Il faut souvent les laisser doubler dans les parties descendantes, c’est un peu pénible.

Je m’arrose régulièrement grâce aux nombreux cours d’eau. La montée au refuge des Férices est un peu longue. Je rattrappe Massimo avec qui j’étais arrivé au Pleynet. Il s’était arrêté beaucoup moins longtemps.

Nous faisons la montée ensemble. Après une petite pause au refuge, nous repartons sur la crête des Férices pour rejoindre le col de l’Arpingon.

grands moulins

Mes pieds commencent à me faire souffrir. Je m’arrête pour constater les dégâts…il va falloir serrer les dents jusqu’au bout !

Le panorama est magnifique mais j’ai hâte d’arriver à Val Pelouse alors j’accélère un peu dans la descente.

col de la frèche

J’arrive à Val Pelouse un peu émoussé mais toujours lucide. Cela fait tout de même 35h de course. J’ai parcouru 118 km et 9 900 d+. Je suis en 119ème position. On y est presque !

Tenir bon jusqu’au bout

J’ai à nouveau du mal à m’alimenter. Le melon et la pastèque me font du bien ! Il me faut quelques minutes pour reprendre le rythme.

Nous passons sur une magnifique crête. Cette portion sera une succession de plusieurs montées courtes pas vraiment difficile. Et je vais pourtant connaître mon dernier gros coup de mou à l’approche d’un des derniers cols. Je dois m’allonger 5 minutes pour reprendre mes esprits.

Je retrouve Florian avec qui j’ai déjà partagé quelques parties de la course depuis Super Collet. Nous discutons, ça me requinque ! Nous profitons d’un magnifique panorama sur les crêtes nous menant au sommet du grand chat.

sommet du grand chat

Et puis c’est reparti pour l’interminable descente jusqu’au dernier ravitaillement ! Je suis bien sur la première portion où je mets du rythme. Et puis la nuit tombe, il faut rallumer la frontale et ça paraît interminable. En plus, je commence à avoir les cuisses qui brûlent sérieusement.

Je ralentis et je finis par être rejoint par un petit groupe auquel je m’accroche. Je commence à voir des choses bizarres dans la forêt, sans parler d’hallucinations à proprement parlé ! Mon objectif est désormais de ne pas me blesser, notamment à la cheville.

Je discute encore avec Florian pour passer le temps. Il m’a à nouveau rejoint dans la dernière longue ligne droite jusqu’au ravitaillement.

Ouf, nous sommes enfin au Pontet après 39h33 de course. Nous en sommes à 136 km et 10 750 d+. Je continue ma petite remontée avec une 111ème position.

Finisher !

Je mange comme un gros au ravitaillement ! En repartant, je croise Massimo qui arrive tout juste au ravitaillement. Super, on pourra partager la bière à l’arrivée il ne sera pas loin !

Cette dernière partie ne va pas être une partie plaisir avec notamment ses 10 km de descente. Et cette impression de marcher sur un tas de cendres à chaque foulée ! Je ne vous dis pas l’état de mes pieds.

Pour la dernière montée, je m’accroche à des coureurs du 57 km avec qui je fais connaissance. Ils m’éclairent la route et ça me repose. Mais je sais que je ne pourrai pas les suivre lors de la longue descente.

Alors c’est parti pour un peu plus d’une heure de souffrance en solitaire au milieu de la nuit ! Le début est un peu raide, je sers les dents. Et puis certaines parties sont plus roulantes, je suis même content de faire certaines portions sur route.

Je finis par rattraper Florian, un peu endormi, qui avait fait une pause express au Pontet. Je lui dis de s’accrocher et nous allons terminer la course ensemble.

Il est 0h40 et nous arrivons à Aiguebelle. Ma femme et mes parents sont là pour m’accueillir en héros !

finisher

Massimo arrive 15 minutes plus tard et nous trinquons à cette « belle Echappée Belle ». Je savoure le bon diot polenta servi à l’arrivée.

bière à l'arrivée

Pour la petite histoire, je termine 98ème. Nous sommes 276 à avoir rallié l’arrivée tandis que 274 n’ont pas eu cette chance. François d’Haene a été stratosphérique en mettant 23h55 tandis que le dernier aura mis un peu plus de 53h !

Voilà le récit de l’Echappée Belle 2019 est terminé. J’espère que ça vous a plu. Quelle course de dingue je ne suis pas prêt de l’oublier !

20 commentaires à propos de “Echappée belle 2019 : au bout du rêve”

  1. Ton récit me fait monter les larmes aux yeux. Cette volonté d’aller au bout me donne un coup de fouet pour mes petits trails. Félicitation !!!

    • Merci Valérie. L’envie, la passion et le soutien des proches sont vraiment des ingrédients importants ! Et savoir lâcher prise pour mieux accepter ses moments de faiblesse ! Bons trails !!

  2. Merci de nous faire partager ta nouvelle aventure…j’ai regardé toute la course de l’ l’UTMB à la TV Mont Blanc ce W.E. , il n’y en avais que pour les 3 premiers Hommes /Femmes. Désespérant pour ceux qui pratique en « modestie » ce sport et qui ne se reconnaissent pas vraiment dans ces champions, je préfère te lire et partager tes joies, tes doutes, et difficultés.
    Encore bravo, beau challenge réussi.

    • Je suis content de partager et d’avoir autant de messages… car on est souvent seul dans ce sport après tout !

      J’ai aussi un peu regardé l’UTMB et c’est vrai que je n’avais pas l’impression de faire le même sport ! Ça paraît facile en les regardant.

      Je n’arriverai jamais à leur niveau et je vis ma passion tranquillement. Je ferai peut-être cette course un jour mais le côté prestigieux ne pourra pas être ma seule source de motivation après ce que je viens de vivre !

      On verra bien… Encore merci de me lire!

  3. C’est génial Jérôme !! Bravo pour cette aventure de dingue. Je vois encore une fois que le mental tient une place majeure sur d’aussi longues distances. Niveau digestif, as-tu trouvé ce qui avait cloché ? Est-ce la quantité de liquide ?
    Profite bien de ta récup !

    • Merci Elodie. C’est clair que le mental joue un rôle majeur. Au niveau digestif, je pense que j’ai un peu trop pris de liquide d’un coup à un ravitaillement. Ajouté à la difficulté du moment (altitude et terrain technique) et à la chaleur, le cocktail a été détonnant. Mais en tout cas, ça a fini par passer en laissant un peu l’estomac au repos.

  4. Super ce récit ! Bravo pour cette aventure terminée malgré les difficultés… Qui furent nombreuses ! Tu nous prouves une nouvelle fois que le mental est une sacrée force dans toutes les situations qu’elles soient bonnes ou pas…
    Une vraie école de la vie cette discipline ! Encore toutes mes félicitations, tu peux être fier de toi !

    • Merci Marjorie.

      Je me suis effectivement retrouvé dos au mur, j’ai accepté la situation, je suis revenu de nulle part ou presque et j’ai fini par retrouver une grosse force intérieure.

      C’est typiquement pour vivre ce genre d’expérience que j’aime l’ultra…en plus du plaisir que cela procure bien évidemment !

      Bonne journée !

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