Enfin un dossard !

La vie reprend enfin son cours. Cela faisait quelques semaines que j’avais entrevu l’éclaircie. Vers la mi-mai, je n’ai pas résisté à la tentation de m’inscrire à un trail court proche de chez moi. L’occasion de faire le point sur les sensations, de prendre du plaisir… mais aussi de générer une grosse fatigue inattendue.

Le choix de l’optimisme

A la fin du mois de mars, je décide de me projeter assez loin pour rester positif. Je vais notamment avoir besoin d’une bonne forme physique pour l’été en vue d’accompagner des groupes. Et surtout, je crois dur comme fer à la reprise des courses au mois de juin.

Alors je décide de reprendre un entraînement plus régulier, en tenant compte du peu de temps disponible. Je parviens à rester régulier en enchaînant les semaines à 4h d’entraînement. Mais avec ce volume limité, je fais déjà une croix sur les ultras pour la saison.

Grésière

La reprise d’un entraînement assidu a avant tout l’avantage de me sortir de mes longues journées seul face à mon écran chez moi. Ma vie sociale se limite depuis plusieurs mois à ma famille et les entraînements avec mon club du Taillefer Trail Team. Mais je ne broie pas du noir. J’ai eu une première éclaircie avec la validation de mon diplôme d’accompagnateur en montagne fin mars comme je le racontais dans mon dernier article.

Et puis tout va donc très vite au mois de mai avec l’amélioration sensible de la situation sanitaire. Je m’inscrit sans attendre au trail du Gerbier le dimanche 13 juin?

Des conditions optimales pour un trail

Le trail ne fait « que » 22 km et 1200 d+. Mais je sais que je suis à des années lumières de mon niveau du temps où je finissais l’Échappée Belle ou encore l’UT4M Challenge. Alors, cet objectif est largement suffisant… à condition de le faire le trail à bloc !

La météo est belle en ce beau dimanche ensoleillé du mois de juin. Il fait déjà un peu chaud pour le départ à 9h du matin. L’ambiance est comme je l’aime : conviviale et un peu champêtre. Je suis garé à moins de 100 mètres du départ, le dossard est récupéré en 2 minutes et nous ne sommes qu’un centaine au départ.

Je croise des connaissances et ça fait plaisir de partager ces moments-là !

Arêtes du Gerbier

Un effort plus violent que prévu

La pente s’élève assez rapidement mais je décide prendre un départ rapide pour me tester. Après une longue montée, nous rejoignons le magnifique sentier des balcons est du Vercors ! Je me sens bien et je suis heureux d’être là. Mais pas de question fixer le regard trop longtemps sur les beaux paysages car une entorse est vite arrivée dans ces pierriers.

La suite est une succession de descente roulante et de petites remontées. Je commence à avoir chaud et sentir quelques signes de fatigue. Lors d’une portion en forêt, je fais une petite chute sans gravité qui sonne comme un avertissement. Un long faux plat est interminable à courir mais pas question de marcher.

Et puis à l’approche de la dernière bosse, je craque un peu. Je flirte avec ma limite du moment. C’est ce que j’étais venu chercher. Je m’accroche et je suis heureux de recevoir quelques encouragements à l’approche de l’arrivée. Je termine la course totalement rincé. Mon corps n’est plus habitué aux efforts aussi longs avec de l’intensité.

Je ne m’en sors pas trop mal en 2h35 et 4ème de ma catégorie Master 0 (24ème au scratch).

Trail du gerbier

Un long chemin reste à parcourir

Je reprends assez vite mes esprits malgré tout. Mais à partir du surlendemain, une fatigue autant psychologique que physique se fait ressentir. Il est temps de couper un peu car la tête et le corps ont en bien besoin après ces longs mois de combat.

Je ne sais pas encore de quoi la suite du calendrier de trail sera faite. Mais une chose est sûre, il faudra du temps pour que les choses redeviennent comme avant. Et ça tombe bien, je ne suis plus pressé.

2 commentaires à propos de “Enfin un dossard !”

  1. Coucou Jérôme, après cette difficile, il est normal de ne pas être au top de sa forme. Pour ma part je ne participe à aucun trail cette année, je n’ai ni l’entraînement nécessaire, ni la motivation… je fais beaucoup plus de randonnées entre amis que de trail, mais cela me procure un bien fou, je pense que le grand air et les amis me manquaient plus que ce que je pensais. Passe un bel été en pratiquant ton nouveau métier, et écoute ton corps

    • Coucou Anaïs.
      Je comprends ta priorité. L’essentiel c’est de se ressourcer et de se faire plaisir !
      La randonnée c’est top pour passer du bon temps entre amis et partager un bon pique-nique 🙂
      Je suis parti pour un sacré marathon cet été j’en parlerai prochainement.
      Bonne journée,

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