Le déclic

Attendre que l’envie revienne… C’est désormais chose faite.
Je vous parlais il y a quelques temps de mon besoin de vivre ma passion au jour le jour pour le trail.
De l’eau a coulé sous les ponts et les choses ont bien changé depuis le printemps dernier.

Il m’aura donc fallu une bonne saison de trail ponctuée par de nombreuses courses pour retrouver l’envie de longues distances.

Le menu a été plutôt savoureux avec pas moins de 8 trails au programme entre septembre 2021 et juin 2022.
Mais sans jamais dépasser les 35 km et en étant le plus souvent proche du format 20-25 km.

Les résultats ont été réguliers, le plaisir a été là… et la flamme est revenue petit à petit.

Je parle de la flamme pour revenir sur les ultras bien sûr !

Un long cheminement

Pendant longtemps je n’étais pas prêt.
Pas prêt à me relancer dans le casse-tête de la planification.
Pas prêt à penser trail matin, midi et soir sans ennuyer mon entourage.
Pas prêt à me reposer des questions propres à la gestion des ultras : stratégie anti-blessure, diététique etc…

Et puis l’envie de continuer l’aventure qui s’était brutalement arrêtée début 2020 avec le Covid a repris le dessus.
La tentative de la Pano-Vercors en 2020 n’était qu’une parenthèse.
Avec le recul, je me suis rendu compte que je n’étais pas prêt mentalement.

L’énergie est donc revenue. L’équilibre retrouvée vie pro – vie de famille – vie perso n’y est pas étranger.

Maintenant que cette décision de revenir sur les ultras est prise, il me faut planifier les choses avec un peu de rigueur.
L’envie ne fait pas tout ! Et surtout, j’ai encore quelques soucis à régler.

Mon corps me joue des tours…

Les alertes ont commencé il y a quelques mois et j’ai laissé traîné.
Cela a commencé par une petite gêne occasionnelle au talon au début du printemps.
Puis c’est surtout le bas du dos qui est devenu de plus en douloureux après les grosses séances… et les parties de soccer.
Toutefois, cela ne m’a pas empêché de rester sur un rythme d’environ une course par mois jusqu’à l’été.

J’ai toutefois pris le départ du trail des Drayes du Vercors au mois de juin avec une petite gêne au dos, comme si la canicule du jour ne suffisait pas ! Mais au final, j’ai réalisé une belle course sur ce trail de 28 km et 1300 d+ sous une chaleur écrasante.

Après quelques tergiversations, je me suis décidé en juillet à de me fixer un objectif un brin plus ambitieux pour la fin de l’été : le trail de la Muzelle avec 30 km et 2500+.

J’ai adapté ma prépa en misant sur du dénivelé (retour du plaisir des longues sorties) et un peu de vélo pour soulager le corps. Mais c’était sans compter sans le tournoi de foot du camping au mois d’août ! Cela a déclenché une forte douleur dans le dos à 15 jours de l’objectif de fin d’été.

J’ai pris le départ avec l’objectif d’être en gestion de la douleur tout au long de la course. Cela s’est assez bien passé sur un magnifique tracé.

Les différents examens médicaux n’ont ensuite pas révéler de dégradation de mes problèmes passés au dos (discopathie L4 L5).
Un traitement d’antidouleur à la fin de l’été puis du kiné depuis septembre ont fini par résoudre le problème

Mais depuis quelques semaines, je me bats désormais contre une douleur au tendon d’Achille droit.

…Mais je garde le cap pour un objectif important en fin d’année

Cette douleur ne remet pas en question un objectif important que je me suis fixé sur ce chemin du retour à l’ultra.
Il s’agit de la Saintélyon que j’ai déjà réalisée en 2017 ! J’avais plutôt aimé cette course même si le monde me fait un peu peur.

J’ai enchaîné les courses pour me faire plaisir au cours de cette préparation.
– Le tour du Rachais 17 km et 1000 d+
– Le trail des Vouillants 11km et 400d+ (2e sur 37)
– Le Grand Trail du Lac 34 km et 2100 D+
– Le trail des petites roches 36 km et 2100d+

Je ne sais pas si ma préparation a été idéale mais je me suis fais plaisir et je suis motivé c’est déjà ça !
Suite au prochain épisode….

4 commentaires à propos de “Le déclic”

  1. Un sacré mental pour courir malgré la douleur. Mais il faut toujours écouter son corps, et les bobos sont loin d’être anodins… courage pour ton nouvel objectif. Et bonnes fêtes de fin d’année .

    • Hello.
      Pour les douleurs que je rencontre, ce qui est compliqué c’est que le repos complet n’est pas la solution et en même temps il ne faut aggraver..bref un difficile équilibre à trouver !
      Merci et @+,

  2. Bravo pour ton abnégation !
    pour ma part je n’ai jamais fait que des « courtes » distances, mon max étant un 50km en 2019, et là j’hésite à m’inscrire sur un 85… C’est comme ça que je suis tombé sur ton blog, histoire d’avoir des témoignages 🙂

    • Bonjour Michael,
      Merci pour ton message. Ah ah si tu hésites c’est que tu vas pas tarder à franchir le pas 🙂
      De 50 km à 85 km c’est un petit cap mais rien d’insurmontable ça dépend aussi du dénivelé.
      De mon côté, cela fait plus de deux ans que j’ai pas fait une course supérieure à 40 km on verra bien…

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